J.G. Ballard’s self-declared ‘Immodest Proposal’ for a global war-alliance to exact the destruction of America demonstrates the provocatory zeal of his last fiction plans, as well as their enduring prescience. As Ballard emphasises several times in the World Versus America notebooks, he is utterly serious in his concerns and visions.
Although the Ballard estate declined permission for any images of pages from the World Versus America archival notebooks to accompany this essay, any member of the general public interested to do so can readily visit the British Library and view the notebooks in their entirety in the freely-accessible manuscripts collection there.
Früher passierte es uns, Strophen von Gedichten, historische Fakten, theoretische Sätze, lateinische Wörter, etc., zu vergessen, Dinge, die man uns in der Schule lernen ließ, weil die früheren Generationen sie für wesentlich gehalten hatten – oder solche, die wir uns aus Lust, aus eigener Neigung angeeignet hatten, die aber nichtsdestoweniger aus unserem Geist zu entfliehen drohten, wenn wir uns nicht anstrengten, sie festzuhalten. Unser Gedächtnis der äußeren Kenntnisse schien verwundbar und von unserem Willen abhängig, unser persönliches Gedächtnis dagegen hatte etwas von einer Festung. Von Zeit zu Zeit wusste man nicht mehr, wer 1952 Ratspräsident oder 1970 Fußball-Weltmeister gewesen war, aber man konnte sich sagen, dass es zumindest ein Ding gab, das man niemals vergäße oder das man, es sei denn durch einen tragischen Unfall, niemals so vergessen würde wie alles Übrige, nämlich unser eigenes Leben.
Jetzt, da wir mit dem Internet über ein gigantisches mnemonisches Hilfsmittel verfügen, das fähig ist, fast...
Psychopathologie de la vie numérique. Une nuit de septembre 2016, je rêve que c’est la rentrée et que je dois donner un cours. Il y a des années que je n’ai pas enseigné. Je suis projeté là, in medias res, dans un établissement de nature indéterminée. Je n’ai absolument rien préparé ; je n’ai avec moi aucun livre, aucun crayon, aucune feuille de papier. Je n’ai jamais su improviser. J’ai longtemps espéré d’en être un jour capable, l’expérience et le temps ayant fait leur œuvre ; cela ne s’est pas produit. Quelquefois, par flemme ou parce que j’avais beaucoup à faire par ailleurs, j’ai repoussé indéfiniment la préparation d’un cours, en songeant alors, eh bien, à Dieu vat, ce sera l’occasion d’improviser – et le résultat n’a pas été heureux. L’épreuve s’annonce donc rude, mais, pour essayer de me rassurer, je l’aborde en jouant avec l’idée que cette fois-ci, enfin...